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 Mémoires, Annexes : lettres, recueils, testament et correspondances

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Eana




Messages : 86
Date d'inscription : 14/10/2009

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MessageSujet: Mémoires, Annexes : lettres, recueils, testament et correspondances   Mémoires, Annexes : lettres, recueils, testament et correspondances I_icon_minitimeLun 8 Fév - 10:09

Mémoires, Annexes : lettres, recueils, testament et correspondances



Lettre à Verania
Citation :

Très chère cousine

Je prend la plume en ce jours pour te conter d'affligeantes nouvelles.
Comme tu l'a sans doute appris, Mifalifou est de passage à Pontarlier. Nos retrouvailles n'ont pas vraiment été des plus joyeuses. Au cour de notre première rencontre, il n'a pas arrêté de me dire que je n'était qu'une abbesse crottée de village et que je ne servait à rien ni à personne. Toi qui sait le nombre d'heures que je dédie chaque jours à ma paroisse, tu comprendra que j'ai fort peu gouté de telles affirmation. Finalement, lassé de l'entendre dénigrer et mettre en pièce tout ce qui donne du sens à ma vie, j'ai quitté la taverne, en claquant la porte je l'avoue.
Je l'ai revu hier, dans la soirée. Notre conversation avait bien commencé, je l'avais convaincu pendant près d'une demi heure de se convertir, mais son esprit indolent à changé d'avis après avoir parlé de pastorale.
C'est alors que l'entretien à tourné au tragique.
Il m'a annoncé de but en blanc qu'il comptait procéder à un baptême sephtalien dans la taverne, et que je devait partir. J'ai bien évidement refusé de partir. C'est alors que, sans doute à bout de patience, il a sorti son épée et l'a pointée sur ma gorge.
Je ne porte plus d'armes depuis mon ordination, et j'étais donc à la merci du fou furieux qu'était devenu notre cousin. Drau qui était là, torturé entre son amour pour Mifa et celui qu'elle éprouve à mon endroit ne savais que faire.
Heureusement, Kirikette est immédiatement intervenue, tirant sa propre épée pour venir à mon secours. Furieux, Mifalifou est sorti de la taverne en emportant sa compagne, Lilas, au demeurant charmante, et en claquant la porte.
Ce matin, à peine étais-je entrée en taverne qu'il entra à ma suite. Sans doute me guettait-il depuis quelques heures. Il se mit aussitôt à me reprocher le dossier que j'ai commencé pour mes supérieurs. Après avoir proféré des horreurs pendant quelques temps, il a conclu en disant que je n'était plus sa cousine à ses yeux.
Celà ne m'a pas trop affecté, car... enfin... il avait tiré son épée contre moi, simplement parce que je refusait d'obéir à ses ordres. Nous n'avions pas je pense la même conception de la famille.

voici ma chère le récit de mes aventures... J'espère que pour ta part, tout va pour le mieux. Drau est un peu perturbée par tout ces évènements, d'autant qu'ils sont survenus le jour même de son anniversaire, mais je pense qu'elle s'en remettra.

avec toute mon affection

Eana




Recueil de sermons :

Citation :
Livre de la Création, Chapitre I, verset 3
Citation :
Mais Dieu est supérieur à tout, y compris au Néant. Il n’a pas de commencement ni de fin. Il est donc l’Infini et l’Eternel. Il est l’Être Parfait, sur qui rien n’a de prise, rien ne peut agir, rien ne peut interférer. Il Lui suffit d’une simple pensée pour que quelque chose passe du Néant à l’Existence et d’une autre simple pensée pour que cela retourne de l’Existence au Néant. Tout Lui est donc possible et tout Lui doit donc son existence.

Face à un telle puissance, comment ne pas sentir l'humilité envahir votre coeur? Que sommes nous, nous, misérables mortels, crées par une basse passion, venant au monde couvert de sang et de vicères, rempant toute notre vie après des cailloux brillants ou les regard admirateurs de d'autre créatures rempantes, pour finalement cesser un jour de respirer, figé dans une pâleur cireuse, proies des mouches et des vers pour finalement devenir la boue qui engraissera la terre?
Nous sommes les enfants du Très-Haut.
Qu'importe la bassesse, la vulgarité de notre existence terrestre, nous sommes issus du Très-Haut, nous sommes une infime part de lui, et cette filiation vaut mieux que tout les honneurs, et la richesse de Son amour vaut mieux que tout les trésors caché sous la terre.
Ce qui nous élèves au dessus de notre nature de mortels, c'est notre capacité d'aimer. Aimer les autre, aimer le Très-Haut
Parce que nous sommes crée par la plus merveilleuse expression de l'amour, parce que nous venons au monde accueillit pour l'amour de nos parents, parce que nous passons notre vie a aimer et à être aimé, parce que après notre mort notre mémoire est sublimés par ceux qui nous ont aimé et nous rejoignons le Très-Haut et son infini amour dont il nous a nourris toute notre vie, pour tout cela, nous sommes un miracle de chaque jours.
Chaque jour de notre vie est un cantique à la gloire du Très-Haut, exaltant sa toute puissance, lui qui transforme la bassesse de la chair en la gloire de l'amour, l'absurdité de l'existence en un poème d'Amitié, l'horreur de la mort en l'extase du Paradis Solaire.

Livre de la création, chapitre II "la vie", verset 4
Citation :
Mais, pour que Dieu et la vie puissent s’aimer mutuellement, il fallait que cette dernière s’efforce constamment de se rapprocher de la perfection divine. Car elle était incapable de l’égaler. Le Très Haut créa donc le troisième mouvement: les choses supérieures iraient vers Dieu. Ainsi, la matière dont la vie était composée étant une chose lourde, elle fut posée sur le monde, car elle allait vers le bas. Mais, comme elle était aussi composée d’esprit, qui était une chose supérieure, elle tendrait vers la perfection divine.
Citation :


Tendre vers la perfection divine, enchainé que nous sommes à la matière. Telle est notre mission. Difficile mission. Il est bien plus facile de s'allonger au sol au pied de la montagne que de s'accrocher aux rochers pour tenter de l'escalader. Mais celui qui reste allongé au pied de la montagne ne verra jamais rien d'autre que son insurmontable. Celui qui tente de la gravir n'atteindra peut être pas le sommet, mais il se sera élevé au dessus des buisson, des arbres ou des collines, et il oubliera sa fatigue en admirant la beauté de la Création.
Mais c'est une chose difficile que de tendre vers le parfait.
Surtout quand le parfait en question est tellement parfait qu'il en est inconcevable. Comment donc chercher à atteindre quelque chose que l'on ne peut même pas concevoir ou imaginer?
Pour nous aider, La Vertu fut divisée en sept vertu. A l'époque troublée de la destruction d'Oanylone, sept hommes et femmes les incarnèrent.

Livre de la Pré-Histoire, chapitre IV "la Punition", verset 3
Citation :
Sept humains avaient cependant compris quelle erreur ils avaient commis. Leur noms étaient Gabriel, Georges, Michel, Miguaël, Galadrielle, Sylphaël et Raphaëlle. Ils prêchèrent l’humilité, affirmant qu’il fallait accepter la punition pour se laver de ses péchés. Le discours de chacun témoignait des vertus qu’ils s’étaient mis à incarner. Gabriel faisait montre de tempérance, Georges d’amitié, Michel de justice, Miguaël de don de soi, Galadrielle de conservation, Sylphaël de plaisir et Raphaëlle de conviction. Seule une poignée d’humains était sensible à leurs paroles, mais la pureté de la foi de chacun d’entre eux valait le vice de cent pécheurs.

La Tempérance, la Justice, l'Amitié, le Don de Soi, la Conservation, le Plaisir, la Conviction.
Voilà les sept vertus, voilà ce vers quoi chacun d'entre nous doit tenter de tout ses forces, de toute son âme et de toutes ses pensés, d'exceller.
Tentez chaque jours d'être un peu meilleur que la veille en mettant en pratique une des vertus, et vous gravirez pas à pas le chemin vers la perfection divine.
Citation :

Livre de la Création, chapitre III "les créatures", verset 3
Citation :
Dieu, dans son infinie perfection, avait fait de la vie une merveille, un délice pour ceux qui savaient la déguster. Mais toutes les créatures ne savaient pas apprécier ce cadeau à sa juste valeur. Ainsi, le petit groupe fut surpris à chaque fois qu’il rencontra de nouvelles espèces. Chacune d’elles était dotée de talents qui les rendaient uniques. Ainsi, le petit groupe pouvait admirer à quel point Dieu avait doté la vie d’une infinie variété de richesses. Chaque espèce était l’occasion pour chacun d’entre eux d’en admirer les particularités.

Au lever le matin, ouvrez les volet qui vous séparent du monde et admirez la Création. Écoutez le chant de l'oiseau niché dans un buisson. En est-il de plus beau? Observez les chants de blé, de maïs, de légume. Est-il de plus grande satisfaction que de voir d'une seule graine naître le pied qui en produit dix ou vingt? Voyez les vaches, les moutons. N'est-ce pas édifiant de les voir produire qui le lait, qui la laine en abondance suffisante pour fournir les hommes en plus d'eux même? Guettez les poissons qui peuplent les eau du lac, le feu qui ronfle dans votre cheminée, le vent qui agite les nuages et les branches des arbres. Quoi de plus fascinant?

Pourtant toutes ces choses sont soumises au hommes. Nous ne chantons pas aussi bien que les oiseau, nous ne sommes pas aussi productifs que le maïs ou le blé, nous ne sommes pas aussi généreux que la vache ou le mouton.
Mais nous possédons ce qu'ils ignorent.
Nous avons la Parole, mais surtout, nous avons l'Amour, et la capacité de comprendre que l'Amour, l'Amour du Très-Haut et l'Amour de son prochain sont le sens de la vie.

Alors admirez le beauté, l'efficacité, mais chérissez ce don du Très-Haut, l'Amour, et mettez le en pratique chaque fois que possible !


Citation :
Testement de Eana FitzBéarn Marchebrumes:

Je n'ai guère à léguer que des responsabilité, c'est ainsi que je confie la paroisse de pontarlier à ma chère diacre Gothy, ma très aimées cousine Drau à son cher et tendre Tigre, l'assèchement des réserves en liquides hydro-alcoolique divers du Luron à sa tavernière Dodo. Je ne doute pas que le conseil saura continuer à gouverner Pontarlier avec sagesse. Jetez ma bonne épée Toquey au plus profond du lac de Ponta et enterrez moi dans mon église chérie.
Si jamais entre temps j'ai gagné une fortune, j'en donne la moitié à l'église et l'autre à la mairie
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Eana




Messages : 86
Date d'inscription : 14/10/2009

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MessageSujet: Re: Mémoires, Annexes : lettres, recueils, testament et correspondances   Mémoires, Annexes : lettres, recueils, testament et correspondances I_icon_minitimeJeu 18 Mar - 22:29

Citation :
Eana Fitzbéarn, née l'année de l'avalanche qui a emporté la grange du vieux Soubielh, il y a quelque choses comme 25 ou 30 ans.
Accessoirement abbesse de Pontarlier et conseillère municipale.

Histoire :

Eana se retrouva une beau matin à Lodève, dans le comté du Languedoc. Qui était-elle, d'où venait-elle, elle ne s'en souvenait plus! Elle tenta de se faire une vie sur place...
Au cour d'une discussion, une étincelle de souvenir : les Pyrénées sous le vent d'Espagne...et tout revint.
Originaire de la paroisse de Laruns, dans la vallée d'Ossau, Béarn, Eana est la bâtarde d'un petit nobliau du coin. A la mort de son père elle fut brutalement chassée de la vallée par le fils légitime de celui-ci. Elle se réfugia dans les montagnes pendant quelques mois, mais fut chassée vers les plaines par la rudesse de l'hiver. Elle erra quelques semaine et c'est brulante de fièvre qu'elle finit par débarquer un Languedoc. Plus tard, elle reprit conscience près de Lodève, quelque peu chamboulée et entreprit de s'y construire une vie.
Après quelques jours de vagabondages, elle devint enfin habitante du village et, paysanne, entreprit de semer du maïs. Elle mena alors sa petite vie, tout en gardant l'ambition de devenir artisanne.
Ce but atteins, elle choisi le métier de mazelière. Quelques temps plus tard, elle s'engagea dans l'ost. Puis elle réussit à acheter un second champ.

Au cour de l'été suivant, elle aperçut au marché un des hommes de son demi-frère. Épouvantée, elle se réfugia dans le couvent le plus proche, et s'y terra pendant deux long mois, avant de se décider à fuir encore plus loin.
Elle prépara son voyage discrètement et partit un matin, à la pointe du jour, sans prévenir personne...

C'est loin vers le nord, à Pontarlier, qu'elle trouva refuge.Forgeronne, pilier de taverne, conseillère municipale, elle s'intégra bien vite au petit village.
La voici bientôt diaconnesse sacristaine puis abbesse de Pontarlier.
Mais l'appel des routes continue à résonner dans sa tête, l'appelant vers des destinées aussi diverses que passionnées.


01-10-2009 04:24 : Quand vous ouvrez les yeux, tout est noir. Un peu inquiet, vous tentez de vous lever et vous comprenez que vous avez dormi avec une barque sur la tête. "Une barque ?? Mais qu'est-ce que c'est que ce jeu débile où des barques apparaissent pendant la nuit, sur la tête des gens ?" Une seule explication : quelque part ailleurs, une anti-barque a dû se matérialiser sur la tête de quelqu'un d'autre, afin que la quantité totale de barques soit conservée au passage de la nuit.
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