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 Mémoires, Chapitre I : Béarn

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Eana




Messages : 86
Date d'inscription : 14/10/2009

Mémoires, Chapitre I : Béarn Empty
MessageSujet: Mémoires, Chapitre I : Béarn   Mémoires, Chapitre I : Béarn I_icon_minitimeLun 8 Fév - 10:13

Mémoires, Chapitre I : Béarn

Mémoires, Chapitre I : Béarn J-celte-bise naquit par un jour de printemps dans un minuscule village de la vallée d'Ossau. Mon pére était Garcia de Béarn, vicomte d'Ossau, fils de Gaston Fébus et de sa maitresse Catherine de Rabat. Mon père passait le plus clair de sa vie à la cour d'Othez, mais lorqu'il visitait ses terres, deux fois par ans, il ne manquait pas de faire une halte dans la maison de ma mère, Eliza Marchebrumes dite " la Pontite". Lorsaue mon glorieux ancètre Fébus revint de sa croisade dans les contrés du nord, il ramena dans ses bagages ma mère, alors agée de quelques année. Elle fut passées de maisons en maisons pour finalement se retrouver au service trés particulier du vicomte d'Ossau. Ceci, je le sais car c'est ce au'on me raconta. En effet, dans le combat pour la vie aue fut ma naissancem j'arrachai à ma mère sa raison. Je ne garde de souvenir d'elle que celui d'une femme au regard vide, s'eveillant d'une lueur de tendresse lorsqu'elle posait ses yeux sur mon frère ainé, Olivier, ou moi, et qui nous demandez alors qui nous étions. Elle mourrut dans la septième années après ma naissance.
Mon frère et moi même fument donc élevé dans le chateau de Bielle par les quelques résidents permanents, et nous juissions alors d'une liberté presque totale, courant dans les montagnes après les chimères des contes de la femme de l'intendant. Nous espérions et redoutons en même temps les visites de notre père, car si il distribuait généreusement babioles et affection, il amenait toujours dans ses bagages deux personnes aue nous redoutions : frère Anthelme, son confesseur et l'aumonier de ses troupes, et Fabrice, son fils légitime. Le frère Anthelme avait en effet décidait qu'il était de son devoir de nous éduquer, mon frère et moi, autant que les circonstances le lui permettaient. C'était sans doute un saint homme, mais les interminables heures à tenter de déchiffrer les lettres étaient redoutables pour les enfants sauvages aue nous étions. Quand à Fabrice, adolescent falôt et sournois, il nous considérait sans doute, et à raison je pense, comme des rivaux dans l'affection de son père. Enfants, nous ne voyions alors que son atitude détestable envers nous qui étions tant plus jeunes,méchantises que nous lui faisions payer des tours cruels que les enfants savent inventer. Insoucients, persuadés que la protection de Père nous squverez toujours, nous n'imaginions pas alors le prix que nous payerions pour nos jeux.

En effet, alors que j'atteignait ma douzième année, Père, affaibli par une blessure qui n'en finissait pas de guérir, cessa ses visites. C'était l'époque où je devenait femme, et j'était heureuse, je l'avoue, qu'il ne vienne jamais faire peser sa censure sur mon comportement. C'est à la fin de cette époque que naquis Amoreta, fille de mes amours que je confiait au parents de son père lors de son troisième mois.
En effet, en ce temps là, Père finit par mourir de cette malheureuse blessure, et Fabrice revint dans la vallée, sans père, ni le frère Anthelme qui qvqit quitté les services de la maison à la mort de mon père. Privé de nos deux protecteurs, nous ne fime pas long feu. L'hivers suivant nous trouva dans les montagnes, fugitifs affamés, traqués au moindre redoux par les hommes de Fabrice.

Lors de cet hiver terrible, alors que nous fuiyions une troupe de miliciens, je glissai et me brisai une cheville. Mon frère me déposa dans un abris et parti entrainer les soldats sur sa piste. Ce fut la dernière fois que je le vit vivant. Je retrouvait son cadavre quelques jours plus tard, et faisait serment sur sa tombe de devenir un jour femme d'eglise, pour prier chaque jours pour le salut de son âme.
La fin de l'hivers me fut rude, j'ignore encore comment j'y survécu, et la venue du printemps entrainant la multiplication des patrouilles à ma recherche, je fuyai clopin clopant vers les plaines. Je marchait longtemps, évitant les villages et les habitations, me nourissant de menu larcins dans les fermes que je croisait, je n'osait revenir à la civilisation que quand j'estimais être assez loin de chez moi.

C'est ainsi que je pénetrais dans la ville de Lodève.
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